dimanche 15 décembre 2013

Boulevard Voltaire / Abbé de Tanoüarn: «Le recteur Tareq Oubrou est une personne spirituelle»

SOURCE - Entretien réalisé par Nicolas Gauthier pour Bd Voltaire - 13 décembre 2013
Le 9 décembre, vous participiez à un colloque organisé par Fils de France sur le thème « Catholique, musulmans : partenaires ou adversaires ? », à l’occasion duquel vous avez longuement débattu avec l’imam Tareq Oubrou, recteur de la mosquée de Bordeaux. Quelle peut être l’utilité de ce type de rencontres ?
La rencontre publique entre un imam et un prêtre catholique manifeste une volonté de se connaître, de ne pas rester, dans la même société, les uns à côté des autres, en s’ignorant, en entretenant toutes sortes de préjugés sur des personnes que l’on jugerait de manière purement abstraite, uniquement à travers leur doctrine. Toute rencontre signifie un respect. Pour moi le respect, c’est, au-delà de toutes les communautés, la forme laïcisée de la charité. Le respect et la charité ont le même caractère d’universalité. On ne respecte pas seulement son conjoint, ses proches, ses coreligionnaires, mais tout homme, dans la mesure où il ne triche pas avec sa propre vie. Et ce respect, que l’on doit à autrui, c’est la forme la plus élémentaire, la plus nécessaire de l’amour du prochain. Dans ce cadre d’ailleurs, j’accepterais n’importe quelle invitation.
Si, à l’évidence, les dogmes diffèrent entre ces deux religions, existe-t-il néanmoins un socle de valeurs communes ? Et si oui, ce dernier peut-il être utile à l’apaisement de la société française, tenaillée par divers communautarismes ?
Je n’aime pas le mot « valeur » car la valeur dépend toujours de celui qui lui donne son prix, qui l’apprécie… Je crois plutôt, comme Pascal, à la différence fondamentale qui existe entre les hommes spirituels et les autres. Le recteur Tareq Oubrou est évidemment – son œuvre le prouve – une personne spirituelle, c’est-à-dire une personne qui cherche loyalement la vérité quoi qu’il en coûte. Pascal ne parlait pas des musulmans qu’il ne côtoyait pas, mais il parlait des juifs en disant : il y a une plus grande différence entre un chrétien spirituel et un chrétien non spirituel qu’entre un juif spirituel et un chrétien spirituel. Je crois que les auditeurs de notre débat ont ressenti cela d’une manière ou d’une autre. Vous savez, le verbe est la vraie lumière, qui éclaire tout homme venant dans le monde. Evidemment, chacun est libre de faire ce qu’il veut de cette lumière, mais tout le monde l’a reçue.
Vous avez rappelé à votre interlocuteur le passé radical de ses jeunes années, quand il appelait à la renaissance du califat ; un peu comme l’Action française militait pour le retour de nos rois capétiens. Il dit avoir évolué. Peut-on vous retourner la question, vous qui étiez dans la mouvance lefebvriste avant de finalement rallier Rome ?
Si c’est le fond de votre question, je ne crois pas que tous les intégrismes se vaillent… L’intégrisme coranique s’appuie sur les textes violents du Coran (en particulier ceux de la sourate 9). L’intégrisme catholique (que l’on devrait appeler plutôt intégralisme quand il est non violent) ne peut pas s’appuyer sur une quelconque recommandation de violences envers les autres religions qui serait dans l’Évangile : il n’y en a pas. Le Christ, c’est vrai, nous prévient que la foi est clivante : « Je ne suis pas venu apporter la paix mais le glaive. » Il ne s’agit pas du tout de se servir du glaive pour faire des disciples, comme dans la sourate 9.

Quant à mon évolution : j’ai 50 ans. J’ai été ordonné prêtre à 26 ans. Depuis, oui, j’ai évolué. Comme tout homme normalement constitué. Mais je n’ai jamais été déçu de mes engagements.
Face au mariage pour tous, à la GPA, la PMA, la théorie du genre, une sorte de « front du sacré » est-il envisageable, voire souhaitable ?
Je ne crois pas à un front du sacré, car je ne crois pas à une unité du sacré. Il y a le sacré qui vient de la foi et de l’amour, celui qui s’impose, au-delà même du christianisme, à tous les hommes spirituels. Voyez ce que dit le musulman Al-Fârâbî de l’amour… Mais il y a le sacré qui vient de la violence ; il y a ce mystérieux halo de sacré qui entoure le sexe, nouveau totem ; il y a le sacré qui est lié aux observances ou aux interdits communautaires. Non, toutes les formes de sacré ne se valent pas. Un front ? Où est le front ? J’aurais tendance à invoquer les anges qui chantent dans la nuit de Noël : « Paix sur la terre aux hommes de bonne volonté… » Le front, il est le fait de tous ceux qui aiment le bien. Là-dessus, je suis d’accord avec le recteur Oubrou, le vrai problème, contre lequel il faut faire front, c’est le problème de ceux qui veulent faire du bien le produit d’une démonstration rationnelle et qui, ce faisant, oublient l’union intime de l’intelligence et de l’amour. Déjà mille ans avant Jésus, Dieu dit à Salomon : je te donnerai un cœur intelligent. Les rationalistes athées, eux, confondent l’intelligence et le calcul. Pour eux, la vie n’est qu’un matériau qui se gère. Ils oublient un paramètre : l’amour. Nous le paierons cher !

14 commentaires:

  1. Voici l’article le plus déplaisant d’ab2t depuis l’encensement délirant de l’euthanasie à l’esbroufe de Venner.

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  2. J'espère que Monsieur l’imam Tareq Oubrou, recteur de la mosquée de Bordeaux, est un être spirituel, il passe beaucoup de temps à étudier Allah et le Coran et il enseigne nos compatriotes mahométans.
    J'espère aussi que c'est un homme honnête qui fera la part des chose entre des musulmans respectueux du Livre et qui, au nom de ce qui est écrit dans ce livre tuent, torturent et assassinent et les victimes de ces apothicaires de la foi. Qu'il condamne haut et fort les premiers et prie publiquement pour les seconds. Si Monsieur l’imam Tareq Oubrou a manifesté sa réprobation lors de tels actes -certes conformes à bien des sourates- très éloignés de la charité dont vous parlez en conclusion, alors oui, c'est un être spirituel et vous avez bien raison de le rencontrer et d'échanger avec lui.
    Bonne soirée de dimanche à tous.

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  3. Merci, entre autres, pour cette citation de Pascal. S' y référer comme vous le faites, c'est déjà un acte spirituel .
    Et merci aussi pour cette clarification: le "sacré" est pluriel, et non équivalent. Il n'y a pas grand chose en commun entre le sacré identitaire et le sacré du respect et de l'agapè. Lévinas opposait , bibliquement, le sacré et le saint.
    Enfin, merci pour cette estime de Tareq Oubrou. L'estime grandit celui qui la donne autant que celui à qui il la reconnaît !

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  4. "Pascal ne parlait pas des musulmans qu’il ne côtoyait pas, mais il parlait des juifs en disant : il y a une plus grande différence entre un chrétien spirituel et un chrétien non spirituel qu’entre un juif spirituel et un chrétien spirituel. "

    Il s'agit là d'une falsification éhontée de la pensée de Pascal – je dis bien falsification, car M. l'abbé de Tanoüarn a assez lu les Pensées pour savoir ce que Pascal a vraiment écrit.

    Quand Pascal parle de "juifs spirituels", il parle du petit nombre de ceux qui, sous l'ancienne Alliance, comprenaient les prophéties spirituellement et attendaient le règne spirituel du Messie. C'est pourquoi il les rapproche des chrétiens ou, plus précisément, il en fait déjà des chrétiens.
    "Parmi les juifs les charnels et les spirituels qui étaient les chrétiens de la loi ancienne. Parmi les chrétiens les grossiers qui sont les juifs de la loi nouvelle. Les juifs charnels attendaient un Messie charnel et les chrétiens grossiers croient que le Messie les a dispensés d'aimer Dieu. Les vrais Juifs et les vrais chrétiens adorent un Messie qui leur fait aimer Dieu." (Fragment Lafuma 286)

    "Les vrais juifs et les vrais chrétiens ont toujours attendu un Messie qui les ferait aimer Dieu et par cet amour triompher de leurs ennemis." (Fragment Lafuma 287)

    Pascal ne parlait évidemment pas des juifs de son temps puisque, par définition pour lui, depuis la venue de Jésus-Christ, il n'y a plus que des juifs charnels. "Au temps du Messie ce peuple se partage. Les spirituels ont embrassé le Messie, les grossiers sont demeurés pour lui servir de témoins." (Fragment Lafuma 331).

    Le christianisme est pour Pascal la seule religion spirituelle. Quant aux musulmans (dont Pascal parle à plusieurs reprises), ils ont à ses yeux la religion la plus charnelle qui puisse être puisque même leur paradis est charnel. "Ceux qui nous ont égalés aux bêtes et les mahométans qui nous ont donné les plaisirs de la terre pour tout bien, même dans l'éternité, ont-ils apporté le remède à nos concupiscences?" (Fragment Lafuma 149)

    Les musulmans sont donc, selon Pascal, encore plus charnels que les juifs puisque le Coran n'a d'autre sens que charnel, alors que l'Ancien Testament avait un sens spirituel caché sous la lettre et discernable pour les spirituels. "La religion mahométane a pour fondement l'Alcoran, et Mahomet. Mais ce prophète qui devait être la dernière attente du monde a-t-il été prédit? Et quelle marque a-t-il que n'ait aussi tout homme qui se voudra dire prophète. Quels miracles dit-il lui-même avoir faits? Quel mystère a-t-il enseigné selon sa tradition même? Quelle morale et quelle félicité! La religion juive doit être regardée différemment. Dans la tradition des livres saints et dans la tradition du peuple. La morale et la félicité en est ridicule dans la tradition du peuple mais elle est admirable dans celle de leurs saints." (Lafuma 243)

    Pour oser écrire que l'imam Tareq Oubrou pourrait être spirituel au sens pascalien du terme, il faut avoir renoncé à toute honnêteté, même simplement humaine et morale. Il est vrai que, une fois qu'on a commencé à défendre "pape François"…

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    1. Si vous permettez, Flavien, j'approuve tout ce que vous écrivez-là, sauf votre conclusion ; car qui sonde les reins et les cœurs ?
      Joyeux Noël !

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  5. Vous dites, monsieur l'abbé : "On ne respecte pas seulement son conjoint, ses proches, ses coreligionnaires, mais tout homme, dans la mesure où il ne triche pas avec sa propre vie."
    Le tricheur, donc le pécheur, on l'envoie se faire f… ?
    C'est donc ça, l'évangélisation en mode tradi ?

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    1. Mais Denis, vous pouvez vous confessez !

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    2. Je ne suis pas prêtre, comment voulez-vous que je confesse ?! Je confesse la foi catholique, et pour le sacrement de réconciliation (je vous pardonne votre faute d'orthographe), j'ai mes habitudes à Saint-Louis d'Antin et à Notre-Dame des Victoires, deux excellentes adresses !

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  6. Il y a quelques années , cet imam avait été interviewvé par RCF . Ses propos ne pouvaient que faire l'unanimité chez les auditeurs... sauf que cette estimable personne n'est pas représentative des adeptes de sa religion.
    Les chrétiens ( européens) qui ont côtoyé les musulmans en bonne intelligence pendant des années ont douloureusement appris que tout peut se défaire dans la violence et la cruauté pour peu qu'un incident pas toujours proche serve de déclencheur.
    Les chrétiens des proche et moyen Orients nous le rappellent.
    Conclusion , il ne faut pas attendre de cette rencontre plus ( et c'est très très peu) qu'elle ne peut en donner.

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  7. La citation de Pascal qui pourtant n'était pas tendre avec les juifs, mériterait d'être à la base du dialogue inter-religieux: "ll y a une plus grande différence entre un chrétien spirituel et un chrétien non spirituel qu’entre un juif spirituel et un chrétien spirituel."

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  8. Merci mr l'abbe pour cet entretien plein de mesure et dont le ton tranche heureusement avec une certaine islamophobie hystérique qui semble parfois frapper nos "milieux".
    N'ayant malheureusement pas pu être présent lors de votre rencontre chez les "Fils de France" j'ai hâte d'en entendre le contenu sur internet.

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  9. Le dialogue entre les différentes religions se fait nécessaire pour la paix dans le monde, le respect l´uns des autres. Vous avez votre foi, votre voisin a une autre foi. Vous ne changerez la foi de l´autre, et il ne vous changera dans votre foi. Donc, le respect est nécessaire. Comme vous avez bien écrit, « le respect et la charité ont le même caractère de la charité. » C `est bien cela. Moi aussi, comme Pascal, je crois « à la différence fondamentale qui existe entre les hommes spirituels et les autres. » Dans toutes les religions, nous trouverons la présence ou l ´absence de spiritualité, parce que c´est un don de Dieu, comme la foi. Quand notre Jésus dit « je ne suis pas venu apporter la paix, mais le glaive » je pense qu´il prévoyait les ressentiments chez les hommes, les discordes, l ´absence d´amour, dominés par l´orgueil ou l ´arrogance. D´autre part, il dit « Aimez-vous uns les autres comme je vous ai aimés », ce qui montre que notre Dieu est un Dieu de paix e de l´amour, de la charité et de la miséricorde.

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  10. Cher Monsieur l'abbé,

    Merci pour avoir écrit que "le respect est la forme la plus élémentaire de l'amour du prochain". C'est pour des formules aussi magnifiques qu'on ne peut que vous rester ataché.

    Et merci à "boulevard voltaire", non pas de vous avoir interrogé sur votre propre évolution, mais d'être revenu sur la stratégie de la lutte contre "le mariage pour tous".

    Ce combat n'est pas le mien, je l'ai fait savoir à maintes reprises, mais la stratégie m'en intéresse et voici pourquoi.

    A je ne sais plus quel journaliste, mgr Vingt-trois expliquait que, lors d'un "brain storming" entre autorités religieuses pour préparer la réaction des différentes "églises" (au sens étatique qu'a pris ce mot pour les laïcistes), , il avait été convenu qu'on ne ferait pas "le front des religions", mais qu'on attaquerait sur le terrain anthropologique, où il s'avère qu''on est le plus fragile. car inutile de parler de "loi naturelle", ou, comme vous l'avez fait, du mariage monogame depuis adam et eve", ça ne résiste pas une seconde à l'analyse.

    Les différentes religions n'ont pas voulu combattre sur leur terrain en faisant "le front des religions". résultat: non seulement la loi est passée, mais elles ont été déboutées et se sont ridiculisées, à travers les diverses dérives des leaders des manifestations tombant les uns après les autres dans des travers sans nom, de Frigide barjot se décomposant à christine Boutin, critiquant françois Hollande voilée à la télévision iranienne ou à Béatrice Bourges, retombant comme à ses débuts dans le militantisme électoraliste.

    Le "front des religions", on ne veut pas non plus le faire frontalement au Proche Orient, où il ferait seul apparaître la légitimité religieuse d'Israël, y compris aux descendants coraniques de la Bible.

    Enfin, dans notre pays, le front des religieux n'assurerait pas seulement la paix civile, mais il ferait pièce de ce mot plein de gonflette et de vacuité qu'est le "communautarisme". Le front des religions ferait la pacification communautaire au lieu de la concurrence victimaire.

    Le front des religions et non pas des sacrés, nous parlons bien de la même chose: le front pacificateur des religions et non la concurrence belliqueuse des sacrés différentiels.

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  11. C’est sans aucun doute le devoir d’un chrétien et a fortiori d’un prêtre de tendre la main à chaque être quel qu’il soit. Cela doit-il nous empêcher d’avoir certaines connaissances et une certaine conscience des choses ? Monsieur l’Imâm Tareq Oubrou n’a pas toujours fait parler de lui en termes élogieux. Certes l’islam est une religion charnelle comme dit si bien Flavien Blanchon, et n’est que cela. Les faiblesses humaines, grandes ou petites que nous catholiques et chrétiens en général, cherchons à combattre dans notre propre vie en y voyant une série de péchés, chez eux au contraire deviennent des vertus. Par exemple, la tromperie, la fourberie sont des qualités chez ces habitants du désert… Ce détour pour rappeler à la population bloggeuse que Tarecq Obrou a bien eu deux discours différents, l’un face à la France et dans notre langue, l’autre le vendredi soir dans la mosquée à huit clos et en arabe où il prône ou prônait (je n’irai pas vérifier si cela est encore d’actualité) de faire semblant de s’intégrer dans notre société et d’attendre patiemment le moment propice pour prendre le pouvoir et y installer la charia. C’est à cet homme, modèle de duperie et saint dans sa religion que la France a octroyé la Légion d’Honneur. Heureusement que les morts ne surgissent point de leurs tombeaux car nous serions envahis de fantômes ébahis ! Seul monsieur de Lafontaine serait mort, mais de rire cette fois, en s’apercevant que sa fable du corbeau et du renard est toujours d’actualité. En effet nos chers amis musulmans, et je l’ai déjà dit mille fois sur ce blog, sont en fait les dindons de la farce mais, la flatterie leur montant à la tête, ils ne s’aperçoivent aucunement du mauvais coup qui les attend. Ils servent de « virus » (comme on injecte un virus dans un ordinateur) en vue de la destruction de notre civilisation chrétienne et ne se doutent pas un seul instant que le gouvernement mondial et la civilisation du coca cola les utilisent et les feront disparaître au moment voulu. L’uniformité du citoyen du monde est incompatible avec une religion quelle qu’elle soit sauf à adorer Mammon et à ramper comme des bêtes. Une autre vertu de l’islam consiste non pas à « ne pas respecter » les femmes mais à leur enlever tout droit à une humanité. Une femme musulmane ne peut en aucun cas atteindre le Paradis. Ses portes lui sont « ontologiquement » fermées. Quoiqu’elles fassent, elles ne seront de générations en générations, que des couveuses. Ce n’est plus sur le plan moral que cela se joue mais sur le plan métaphysique. Un femme n’est rien et on peut donc en toute bonne conscience, la frapper, la lapider, la tuer et j’en passe et des meilleures… L’égalité spirituelle est une idée chrétienne et assurément l’histoire nous montre bien qu’elle n’est pas innée chez l’homme (les nazis eux aussi traitaient les juifs de cette manière et on comprend bien alors toutes les atrocités, car une « excroissance » réduite à un amas de cellules, ne mérite aucune compassion, aucun sentiment). Le plus amusant dans cette histoire, c’est que les musulmans sont dupés par leur propre prophète. Il aurait prévenu ses fidèles de l’impossibilité pour lui et pour eux d’atteindre le Paradis. Il aurait dit : « nous irons tous en enfer » ! La morale de l’histoire c’est que chacun, au fond de son âme sait bien de quel côté il se trouve. Il n’y ni ignorance, ni innocence…Mais la grande Vérité c’est que la religion de l’Amour semée par le Christ envahit tout, chaque personne, chaque cœur. Cette fois encore, je le répète c’est aussi comme un virus, ça se propage de personne à personne, même sans parole, d’âme à âme et ça transforme les cœurs…sans crier gare.

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