jeudi 31 mai 2012

Apprendre l'amour

Je m'ennuie de vous, chers internautes. Quinze jours de silence, c'est trop. Mais j'avais quelques gros travaux en cours, un livre de débat contradictoire sur Dieu ou l'éthique (le titre fait grincer des dents, non ?), des contributions que j'avais acceptées de donner à un Collectif sur le Vatican, un autre livre sur la nouvelle évangélisation auquel je collabore, sans compter le travail ordinaire. Enfin me voilà avec des tas de choses à vous dire et... oui un peu le trac : par où commencer après si longtemps, le webmestre ayant vaillamment alimenté le Blog presque chaque jour, ce dont je le remercie.

Justement peut-être commencer par lui. Je ne suis pas forcément d'accord sur sa vision de la Hollandie... ce pays très bas, très plat qui est le nôtre depuis le début du mois de Mai. Je crains que l'on ne réussisse pas de si tôt à dépasser le clivage droite/gauche. L'un de mes paroissien, très lancé dans l'action pour une France nouvelle et fervent partisan du nouveau président, m'explique que, de Sarkozy à Hollande, l'on passe de Carl Schmitt à saint Thomas d'Aquin, de l'hyperprésident au président normal, du décisionnisme politique à "l'ordre juste" et à la restauration de l'amitié politique, à travers la négociation que les différents partenaires sociaux seraient assez mûrs aujourd'hui pour mener à son terme dans une véritable harmonie. Dieu l'entende!

Je viens de voir un film très drôle, oui une comédie (ce n'est que cela) sur la persistance du clivage droite gauche en France. Ca s'appelle Le prénom. Patrick Bruel est excellent (je dirais dans son jus) en entrepreneur analphabète, riche et décomplexé (la France qui roule en 4X4), face à Charles Berling, prof charismatique à la vieille Sorbonne (oui Paris IV), socialiste de toujours, imbu de justice sociale et d'antifascisme, avec une nette tendance à se prendre au sérieux, je ne vous dis que ça. Lui, c'est la France qui roule en Scénic. Ce sont des amis de toujours, eux deux, mais alors jamais d'accord et illustrant de manière absolument contemporaine (c'est-à-dire par exemple au delà de tout enjeu religieux) ce que l'on appelle la guerre des deux France. Quand on pense que certains veulent faire l'économie de ce clivage et vont répétant : ni droite ni gauche. Je sors du Prénom, et je me dis : ce n'est pas demain la veille. Sarkozy/Hollande, y a pas : c'est clivant, ne serait-ce qu'au niveau du discours.

Ne vous fiez pas à la bande annonce. Allez voir Le Prénom : Vincent et Anna attendent un enfant. On s'étripe sur le prénom. Et c'est juste jusque dans les détails et puis, aussi paradoxal que cela puisse paraître, cette pochade est un film à texte. Le dialogue est soutenu et ne traîne pas en longueur. On rit : de soi ? - Parfois.

Il y a un autre film pour lequel il ne faut surtout pas se fier à la bande annonce, c'est De rouille et d'os de Jacques Audiard, avec Marion Cotillard. Quand on regarde la B.A. on a l'impression d'un remake de Intouchables, le film au 13 millions d'entrée sorti en 2011, bourré à craquer de bons sentiments sur tout le monde. L'histoire de celui-ci ? Une bourgeoise qui dresse des orques à ses heures perdues dans un Parc aquatique est victime d'un grave accident. Elle a les jambes coupées par l'un de ces animaux, trop brusquement sorti de son lit. Évidemment le petit copain n'a pas demandé son reste. Elle se retrouve absolument seule : la souffrance fait le vide autour de soi. A qui parler ? Elle se souvient d'un videur, sorte de primate issu de la Diversité, qui l'avait gentiment ramené chez elle à l'issue d'une dispute arrosée. L'histoire peut commencer.

Lui va immédiatement répondre à son attente, en lui donnant la force de dépasser son infirmité, mais sans jamais faire de sentiment, juste avec la force de ces bras de boxeur pour la porter, avant qu'elle ne se fasse adapter des prothèses. Elle réapprend à vivre, à apprécier la vie, son nouveau mentor est toujours "opérationnel", disponible pour elle, prêt à payer de sa personne, évidemment au lit mais pas seulement. C'est plutôt, oui, un copain. La différence entre eux cependant est trop grande pour qu'il puisse envisager autre chose qu'une collaboration amicale qui s'étend à tous les domaines. Ce qu'il possède, ce qui le rend différent ? La délicatesse. Quand elle lui en parle, pur l'en remercier, il ne sait pas ce que c'est. Manifestement il ne connaît pas le mot.

La vie semble devoir les séparer. Et c'est le danger de mort dans lequel se trouve son gamin qui a faire réfléchir le Primate. Elle l'appelle pour lui demander des nouvelles. Il s'est cassé les mains (ses mains de boxeur) sur la glace. Jusque là il vivait la boxe comme une véritable obsession, une passion qui l'absorbait tout entier. Il n'était pas capable d'éprouver autre chose. L'accident de son gamin le sort de cette obsession et lui permet d'apprendre à aimer...

Il me semble qu'il y a là une belle vision de la souffrance qui rend sage et qui rend aimant. Souvenez vous : il y a quelques mois, je m'étais insurgé sur ce blog contre le film de Valérie Donzelli La guerre est déclarée, dans lequel la souffrance était juste vue comme l'occasion de poser une performance vitale. Pour moi cette confusion entre souffrance et performance avait quelque chose de sacrilège. En réalité, il y a un un mystère de la souffrance. La caméra de Jacques Audiard sait nous faire voir ce mystère? Pour lui c'est clair la souffrance accomplit chacun des deux protagoniste. Elle doit sortir de sa superficialité ordinaire. Lui doit découvrir dans sa délicatesse naturelle vis  vis d'une femme rencontrée par hasard et dont tout le sépare quelque chose de plus. Mais il ne le découvre vraiment, ce quelque chose, il n'apprend l'amour que dans l'épreuve que traverse son fils et après s'être cassé les mains (ses mains de boxeur) pour le sauver d'une mort certaine.

Voilà : je vous raconte tout mais je ne vous ai rien dit : il faut voir ce très beau film, qui porte un message si étonnamment chrétien (même s'il ne contient aucune référence chrétienne). Le chroniqueur cinéma de Monde et Vie, Champrun, dit qu'il se demande comment on peut changer de vie sans changer d'âme. Il est vrai que l'on ne PARLE pas de l'âme dans ce film, mais cette conversion à l'amour à travers la souffrance est certainement de l'ordre d'une grâce anonyme. "Celui qui FAIT la vérité vient à la lumière" dit l’Évangile de mercredi dans l'extraordinaire rite qui est le mien. Il me semble que ce verset d’Évangile convent bien au film de Jacques Audiard dont les dernières images d'ailleurs sont des images de lumière.

21 commentaires:

  1. Mais vous passez votre vie au cinéma, M. l'Abbé, c'est ça la réalité qui vous prend tant de temps ;-))
    Sinon, Dieu OU éthique, c'est un joli thème... Si je tente une équivalence, on peut envisager l'alternative : Dieu ou loi naturelle ? Ou alors : Dieu béatitude ou Dieu Décalogue ? C'est ça votre thème ? Bref, l'éthique sans l'amour de Dieu est étique sans doute, elle manque de chair !

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  2. Heureux de votre retour, mon Père. J'ai vu "Le Prénom" et je suis d'accord avec votre opinion.Je n'irai pas voir le deuxième pour des raisons strictement personnelles.
    Continuez!
    Willy

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  3. Ne vous prîvez surtout pas d'aller au cinéma, Monsieur l'abbé. Grâce à vos chroniques cinéma, toujours pleînes d'intérêt et éclairées par votre regard si personnel, je suis presque en train de me réconcilier avec le Cinéma, que j'ai laissé tomber depuis des années, lassé par son conformisme, et qui est pourtant un Art véritable...Eisenstein, Abel Gance, Kurosawa, Saltajit Ray.....

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    1. Bergman (le 7ème sceau), Fellini (la dolce vita), Rohmer (les nuits de la pleine lune et la collectionneuse), Melville (le cercle rouge et l'armée des ombres), Losey (The Servant), Godard (Week-End et Alphaville).

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  4. « Celui qui fait la vérité vient à la lumière », très belle phrase qui pourrait bien définir l’art en général et qu’on peut aussi adapter au cinéma à condition que celui-ci ait quelque chose à dire, quelque chose « qui fasse vérité » et qui ne colle pas uniquement aux problèmes sociaux et psychologiques.
    En règle générale, moi aussi je boude le cinéma et surtout le cinéma français. A lire les synopsis, je m’endormirais…
    Par contre j’ai un penchant pour les films d’action, grandes productions américaines aujourd’hui aussi en 3D. Un esprit d’enfance m’y porte et je suis enchantée de rentrer dans le merveilleux produit par les effets spéciaux de plus en plus raffinés. Ne perdant pas mon esprit critique d’adulte, je peux affirmer que souvent, j’y trouve « de la vérité » et, s’il n’y en a pas, je m’amuse, ce qui est très appréciable. Je ne donnerai aucun exemple pour échapper à la critique car le monde adulte n’est pas avare de préjugés. Souvent ces films font passer des vérités vraiment très significatives et par la mondialisation due à leur succès, elles atteignent la planète entière. Je suis sûre que la providence se sert aussi de ce procédé. C’est le propre de l’art de passer directement à l’âme avant d’être soumis à la critique. Très efficace !
    Pour en revenir au « Prénom », je ne crois pas que ce film réconciliera Milord avec le cinéma : Une comédie qui est longue à démarrer et qu’on oublie en sortant de la salle. Je n’ai rien remarqué sur les dialogues et si je les compare avec ceux de Michel Audiard dans mon film préféré : « les tontons flingueurs », je me dis que, décidément, de nos jours, l’art s’essouffle !
    La semaine prochaine j’irai voir « de rouille et d’os » bien que je sois très sceptique. Il y a aussi un festival de cinéma chinois qui peut-être sera plus innovateur. A suivre…
    Benoîte


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  5. Je rejoins la comtesse Benoîte: "Les Tontons flingueurs" sont dans mes préférés. De mémoîre, il me semble qu'y joue Paul Meurice, un acteur tout à fait extraordinaire, d'une grande élégance, à l'irrésistible humour pince sans rîre. J'avais un ami d'enfance qui lui ressemblait physiquement et qui n'était pas du tout content que je le lui signalasse.

    Monsieur avait fait Normale-Sup et l'E.N.A. et trouvait que j'attentais à sa digîté, en faisant ce genre de rapprochement. Pourtant, dans ma bouche, c'était un complîment, mettant Paul Meurice bien au-dessus des Très Hauts Fonctionnaires....

    Et Louis de Funès, dans la série des "Gendarmes à Saint-Tropez"....inégalable!

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    1. Je suis aussi allée voir le Prénom, grâce à la présentation que vous en avez faite, Monsieur l'Abbé, mais j'ai trouvé le film inconsistant. Tout repose sur une annonce erronée signe d'une incompétence, d'une négligence, n'importe ! Et qui va donner lieu à une plaisanterie provocante. Et des révélations vont s'en suivre, qui montrent bien que toute vérité n'est pas bonne à dire. Alors oui, nous avons bien l'opposition droite-gauche, avec une droite plus moqueuse, plus légère et une gauche qui met en route sa "gravité" en décochant les slogans attendus, obligatoires, exclusifs. Mais nous avons, droite et gauche confondues, ce goût de la blessure. Je devine que ma voisine me trouve bigote, que mon frère me juge mauvaise, que des amies me trouvent "trop bonne", qu'ai-je besoin de le savoir, d'en être vraiment sûre ? Que vais-je y gagner ? Pas le happy end apparent du film. Moi, je regretterai d'avoir entendu que les prénoms de mes enfants sont grotesques, que l'on me surnomme la Prune, j'aurais préféré continuer à m'en douter. Mais là, je crains qu'il y en ait pour ne pas me trouver bien courageuse ! Pourtant peut-on vouloir ce qui peut nous empêcher de poursuivre la route quand la route est plus importante que notre plaisir de marcher ?
      Raphaëlle

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    2. Décidément il est des gens qui aiment à se vautrer dans la niaiserie et pis encore dans la vulgarité de films franchouillards au dernier degré.
      Dans ma jeunesse la lecture de TELERAMA et des cahiers du cinéma nous détournaient de ce genre de films.
      J'ajoute que je n'ai jamais trop prisé Gance non plus.

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  6. On aurait préféré une histoire d’Archanges… et on a un huis clos avec en prime « l’enfer c’est les autres » ! Rien de très nouveau, en fait. Ce serait plus chrétien de ne jamais blesser autrui en ne lui disant pas ses quatre vérités. Nous sommes dans l’ère post freudienne ne l’oublions pas ! La charité, l’humilité sont des vertus fossiles.
    Benoîte

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    1. Et la correction fraternelle alors, qu'en faites vous donc. C'est rendre service au gens que leur dire leurs 4 vérités. Le tout c'est d'accepter que l'on vous les dise. Je reconnais que c'est plus dur, mais quoi pas plus qu'une extraction dentaire.

      Si on n'ouvre pas les yeux des gens, ils ne pourront jamais se remettre en cause.

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  7. @ Anonyme de minuit 46:
    "Décidément il est des gens qui aiment à se vautrer dans la niaiserie et pis encore dans la vulgarité de films franchouillards au dernier degré.
    Dans ma jeunesse la lecture de TELERAMA et des cahiers du cinéma nous détournaient de ce genre de films.
    J'ajoute que je n'ai jamais trop prisé Gance non plus." (je vous cîte)

    Dîtes, Anonyme de minuit 46, si c'est pour Benoîte et moi, que vous dîtes ça, parce que nous avons évoqué "Les Tontons flingueurs" et j'ai aggravé mon cas, avec Louis de Funès (un homme très distingué, sur tous les plans, oûtre un immense acteur), c'est pas l'humour qui vous étouffe! Je n'ajouterai rien! Si! Une chose!

    Pour Abel Gance, quant à moi, j'ai vibré à la scène de la Convention, survolée par un berceau qui contenait la caméra, et donnait au spectateur la sensation physique de chavirer, tel le Bateau Îvre de la Révolution....et le petit Bonaparte, dans la cour de l'École de Brienne, matant ses petits camarades à coups de boule-de-neîges....
    Je crois même que j'en ai pleuré!

    P.S. Ben oui! On peut connaître à fond Schopenhauer, et aîmer AUSSI les Beatles, ne vous en déplaîse, et si vous me permettez la remarque!

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  8. Milord,
    Curieux effectivement de traiter si mal les films dont les dialogues ont été écrits par Michel Audiard ! Pour moi, c’est de la poésie. Passons, car l’humour est quelque chose de très personnel.
    Je viens de trouver quelque chose qui vous intéressera certainement. Je me souviens de votre colère contre le Qatar… mais là, vous allez adorer ! Un matin en vous levant et en ouvrant votre fenêtre…
    « …l'Arabie saoudite caresse le projet fou d'ériger une mosquée monumentale sous couvert de « centre culturel et cultuel », comme d'habitude à deux pas de la tour Eiffel et juste en face du pont de l'Alma ! Très précisément sur un terrain qui, longeant l'avenue Rapp, s'étend du quai Branly à la rue de l'Université. Un quartier qui, en plein VIIe arrondissement, abrite quelques-unes des plus illustres familles françaises, dont les descendants, de génération en génération, vont faire leurs premiers pas et l'apprentissage de la bicyclette au Champ-de-Mars tout proche. »
    Et l’appel à la prière, 7 fois par jour !!! Bigre, ça se corse !
    Benoîte

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    1. Pauvres chéris des plus illustres familles françaises qui risqueraient d'être dérangés dans leurs promenades en biyclette par l'appel du Muezzin. Ciel ! mais dans quel monde vivons nous, chère amie, pour que des mahométans osent venir à deux pas de chez nous ? qui sait s'ils ne vont pas violer nos filles. Ah ! le monde a bien changé depuis le bon roi Saint-Louis qui dépeçait les musulmans et faisait bruler les juifs. Ya bien du malheur ma pov Dame !!!

      Le ciel vous tienne en joie.

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    2. @ anonyme de 21h40

      "dépeçait les musulmans et faisait brûler les juifs"....où donc avez-vous trouvé de pareilles inepties, au sujet de notre immense Saint-Louis, mon pauvre "ami"?

      J'imagine que vous eussiez également été de ceux qui propageaient les pîres calomnies sur la reîne Marie-Antoinette, pour excîter la foule et la pousser au crîme, du genre "les murs de Versailles sont recouverts de diamants et l'Autrichienne commet le péché d'inceste"... Elle qui était une mère si aîmante et attentionnée!

      Je ne vous laisserai pas dîre de telles monstruosités, ici, sans vous dîre mon mépris pour ce que vous devez prendre pour de "l'esprît" de votre part, et qui est bien inconvenant mais surtout foncièrement stupide, d'un point de vue de la méthodologie historique. Permettez-moi donc de qualifier votre "humour" de très bas-étage, lamentable en vérité.

      Continuez donc de papillonner, Monsieur, en débîtant vos sornettes qui ne vous honorent guère, et laisseront moins - sur cette terre - que l'odeur d'un pêt de lapin.

      P.S. Où êtes-vous les grands historiens du Métablog, pour donner un bon coup-de-pied au cul, à cet ignare?

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    3. Le mépris de cet individu m'honore grandement. La courtoisie de ce défendeur de ces illustres familles "qui ont fait la France" me laisse pantois. Il est vrai que mes humbles ancêtres - car ce n'est pas pour me vanter mais tout humble roturier que je sois, j'ai aussi des ancêtres - qui se sont fait trouer la peau dans l'armée française aux côtés de leurs camarades musulmans et juifs.

      Comme l'on dit, nous vivons une époque moderne.

      NB. "(l'Eternel) disperse les puissants de leurs trônes et renvoie les riches les mains vides."

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    4. Vous tombez bien mal, cher "ami", mes ancêtres ne sont pas moins roturiers que les vôtres, nonobstant le tître de noblesse que la comtesse Benoîte, dans sa générosité, m'a accordé, et se sont fait tout autant trouer la peau que les vôtres, dans les armées françaises, depuis pas mal de temps c'est vrai!

      J'ai surtout du mépris pour votre ignorance et votre haine de classe, votre légèreté en un mot, à parler d'un Roi, dont vous eussiez été fier de porter la paire de brodequins, au lieu de Le vilipender stupidement (et la France par la même occasion).

      Autrefois, ce genre d'affaire se réglait sur le pré, à l'aube, et c'était très bien comme ça!

      Non, on ne vous laissera pas dire n'importe quoi, ici. Vous vous croyez où?
      Dans votre salle-de-bain ou au petit-coin?

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  9. @ Benoîte

    Bonjour comtesse, comment allez-vous? Ce que vous m'apprenez ne me surprend guère, si ce n'est qu'un projet d'église orthodoxe, était caressé en lieu et place, depuis plusieurs années, sans doute hélas abandonné! (nonobstant une forte présence dans le secteur, du monde slave)

    Il y a une très grande logique, dans tout cela, puisque la République prétend être garante de la "Liberté religieuse", ce qui consiste à détruire systématiquement notre religion traditionnelle et historique, au profît désormais des autres religions, que ce soit dans le VIIè. ou ailleurs.

    Cette logique de petit-bourgeois bien propre sur lui, issue de la IIIè. République laïcarde, va bien entendu rencontrer un os, avec l'islam, qui n'entend pas se laisser dicter les voies d'expansion qu'il s'imagine devoir poursuivre, une fois qu'il a glissé le pied dans la porte, par force ou par ruse, comme il y en a tant de témoignages, au cours de la longue Histoîre, et compte tenu du masochisme occidental actuel. (je ne parle pas de l'époque où la grande mosquée de Paris, devait sembler exotique, mystérieuse et presque romanesque, l'époque des Corbin et autres grands islamologues est bien révolue).

    Je vous rappelle que c'est Sarkosy, qui a imposé Rachida Dati, dont la religion catholique ne semble pas être le premier souci! comme maire du VIIè. arrondissement de la capitale, et tout ce petit monde des officiels locaux, à une exception près, s'est couché. Tout ça est bien à l'image de notre déclin. Le Sursaut surviendra-t-il? Telle est a présent pour moi, la seule question qui importe.

    Je dois passer au moins une fois par jour dans ce coin-là, je suis par ailleurs toujours très choqué de ce monstrueux musée pharaonique des Arts Premiers, voulu par Chirac, juste à côté: la fameuse Dette publique s'est alimentée aussi de tous ces prétentieux projets, quasiment inutiles, sauf pour complaîre aux bobos de droite, comme de gauche.

    Oûtre son affreuse configuration, ses ridicules "murs végétaux", ce musée coûte un budget de fonctionnement, non moins pharaonique, et je ne vous parle pas des visées de propagande idéologique, qui ont trouvé un bean nîd tout neuf, et grassement alimenté. Tout ça est à faire dresser les cheveux sur la tête, et bien sûr, comme d'habitude, il faut faire semblant de trouver ça génial, pour ne pas sembler être un inculte....

    Le sieur Mitterand a passé également des années, dans ce secteur, puisqu'il vivait avec la mère de Mazarine, dans des appartements de l'État, jouxtant la Météo Nationale, qu'ils ont réussi à faire déguerpir, sous prétexte de "rationalisation" (il y a de quoi rire et/ou pleurer).

    Bon, les Français après tout, font bien ce qu'ils veulent, et peuvent bien mettre les affaires du pays dans les mains des plus immondes personnages. La facture de l'Histoire, ne manquera pas de leur être présentée. Ce sera sans moi.

    "Les Tontons Flingueurs" sont nettement plus fréquentables, et sympathiques, nous sommes bien d'accord, non? n'en déplaîse aux rabats-joies!

    Excellente fin de semaine à vous, chère Benoîte!

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  10. Mr Webmaster, pourriez-vous faire cesser les propos ineptes de ces gens qui aiment à se rouler dans la fange et, ce faisant, salissent tout ce qu'ils touchent. Il y en a marre de ces ragots de torchons de bas étage. Je croyais naïvement que ce blog avait une certaine hauteur de vue. Là, j'ai l'impression de lire "Gringoire" et son sinistre titre sur le "cycliste Proprengros" ou l'homme qui mangeait dans une vaisselle d'or. Bref, ces gens là n'ont pas changé.

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  11. @ à l'anonyme (habituel), également de 16h33:

    "...depuis le bon roi Saint-Louis qui dépeçait les musulmans et faisait bruler les juifs" (je vous cîte)

    Monsieur exige de "la courtoisie" mais il ne se gêne guère pour insulter l'un des plus grands rois de l'Histoîre de France, en oûtre un Saint, ici-même, sur un blog ultra catho. s'il en est.

    Drôle de conception de "la courtoisie": quant à moi, mon cher, je me bouche le nez en vous lisant mais il ne me viendrait même pas à l'esprît de demander votre tête à notre Webmaster, qui fait bien ce qu'il veut. C'est également une expérience curieuse de constater votre bassesse intellectuelle.

    Lisez donc le dernier bouquin de Philippe Nemo "la régression intellectuelle en France"...ça vous fera du bien, en calmant peut-être? vos petites obsessions de censeur et de calomniateur (quoique j'en doute, le mal a l'air profond, dans votre cas mais j'essaye toujours, si je le puis, de me montrer charîtable, envers les nécessiteux!)

    P.S. Avec des gens tels que vous, on peut être sûr que les corbeaux volent bas...

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  12. J't'adore l'abbé ! merci pour tes commantaires au pied levé. 1ami qui te veut du bien

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  13. rectificatif: 1ami qui veut ton bien

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